Un riche païen, Dioscore, avait une fille très belle, Barbara. Pour mettre cette beauté à l'abri, il l'enferma dans une tour.
Barbe fut plusieurs fois demandée en mariage. Elle refusa. Son père ordonna de lui aménager une piscine et partit en voyage. La belle, chrétienne de cœur (n'aurait-elle pas correspondu avec Origène pour s'informer sur Dieu ?), reçut le baptême. Deux fenêtres avaient été prévues pour sa tour ; elle en exigea une troisième pour honorer la Trinitè. Le père revient. Furieux de voir qu'elle méprise les dieux, il veut la tuer. Elle fuit, le rocher s'ouvre pour la laisser passer. Mais un berger trahit sa retraite. Dieu le punit en changeant ses moutons en scarabées. Dioscore atteint sa fille, la traine devant le juge, et les supplices atroces commencent. Le Christ la réconforte. Une femme, Julienne, se joint à Barbe. Le tyran ordonne d'exhiber la jeune fille, sans vêtements, dans tout le pays. Barbe implore celui qui voile le ciel de nuages et couvre la terre de brume : Dieu la revêt d'une robe. Enfin, Dioscore décapite sa fille. Julienne est exécutée par des soldats. Dioscore est pulvérisé par la foudre.
C'est pour cela que Barbe devient la patronne des artificiers, des mineurs et des pompiers. Comme disant le Père Duval, 3ème recteur de Pontpéan et très proche de la classe ouvrière : "tout ce qui pète et tout ce qui crache".
Voir aussi l'article sur la statue de Sainte Barbe de Pontpéan
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