Au Paléozoïque, à la fin de l'ère primaire, le globe se transforme. La vie commence à s'organiser. Les continents se séparent. Toutes ces transformations jouent sur l'écorce terrestre et provoquent de grandes déchirures.
À Pontpéan, il y a environ 300 millions d'années, notre sol s'ouvre, créant une faille de 20 km de longueur et de 300 m de largeur, orientée Nord 20° ouest et plongeant vers l'Est sous un angle de 80° en moyenne.
De telles fractures sont interprétées comme résultant du décrochement entre les plaques tectoniques Europe et Amérique, juste avant l'extension actuelle du début de l'ouverture de l'océan Atlantique.
Ce type de faille appartient à une famille de nombreuses fractures proches de l'orientation méridienne, fréquentes dans le massif Armoricain.
La faille de Pontpéan a permis au magma de traverser toute l'écorce terrestre et de former des filons de diorites. Au cours d'une nouvelle réactivation tectonique, elle s'est enrichie d'une solution de sulfure. Cette minéralisation en sulfures enrichit le filon essentiellement en galène (PbS) et en blende (ZnS). Mais d'autres variétés de minéraux sont présentes en plus ou moins grande quantité dans le filon de Pontpéan : la pyrite (FeS2), la barytine (BaSO4), la chalcopyrite (CuFeS2)...
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